La maîtresse, Caroline :
Jeudi 3 juillet, Géraldine a passé son dernier après-midi auprès de nous. Nous avons discuté autour du nouveau livre qu’elle a illustré : "Poussière de roche", aux éditions A Buen Paso, écrit par Nono Granero. Elle nous a présenté les originaux à l’odeur singulière de peinture à l’huile.
Jeudi 3 juillet, Géraldine a passé son dernier après-midi auprès de nous. Nous avons discuté autour du nouveau livre qu’elle a illustré : "Poussière de roche", aux éditions A Buen Paso, écrit par Nono Granero. Elle nous a présenté les originaux à l’odeur singulière de peinture à l’huile.
Drôle d’histoire dont les héros sont un géologue et…un
caillou ! Caillou qui ose s’adresser à l’homme, ce qui lui déplaît
beaucoup.
Les enfants ont écouté le récit au fil des images, donné
leur avis… Puis nous avons discuté à bâtons rompus autour de cette histoire en
dérivant vers des anecdotes personnelles qui ont égayé ces dernières heures en
compagnie de notre chère Géraldine !
Enfin est venu le moment de se quitter autour d’un verre de
jus de fruit. Messages de tendresse, de remerciements, "merci merci Géraldine ! Pourquoi tu restes pas toute la vie?"
Moi aussi elle va me manquer, là, dans la cabane, concentrée, seule ou entourée, avec toujours un oeil curieux et bienveillant sur notre petite troupe.
Nous étions tous émus de nous dire au revoir…
Moi aussi elle va me manquer, là, dans la cabane, concentrée, seule ou entourée, avec toujours un oeil curieux et bienveillant sur notre petite troupe.
Nous étions tous émus de nous dire au revoir…
Mais, qui sait ? Peut-être la reverrons-nous
bientôt… !
L'auteure, Géraldine :
… Mais oui, qui sait ?
Aujourd'hui je pense à nos deux cabanes, toutes vides, dans l'école fermée, avec un peu de mélancolie : la résidence est terminée, mais, d'un commun accord tacite, nous n'avons pas touché aux refuges de travail. J'avais pensé que peut-être, nous les "déconstruirions" ensemble, pour marquer la fin. Mais il semble que tout le monde ait en tête une suite, un avenir des cabanes.
Nul doute que je reviendrai voir leur évolution, leur transformation, et leurs nouveaux occupants.
L'auteure, Géraldine :
… Mais oui, qui sait ?
La cabane de la classe |
Aujourd'hui je pense à nos deux cabanes, toutes vides, dans l'école fermée, avec un peu de mélancolie : la résidence est terminée, mais, d'un commun accord tacite, nous n'avons pas touché aux refuges de travail. J'avais pensé que peut-être, nous les "déconstruirions" ensemble, pour marquer la fin. Mais il semble que tout le monde ait en tête une suite, un avenir des cabanes.
La cabane du préau |
Nul doute que je reviendrai voir leur évolution, leur transformation, et leurs nouveaux occupants.
Bien-sûr le temps des conversations à la fenêtre (de la cabane) est passé, bien-sûr je ne serai plus autorisée à m'introduire pendant les heures d'école, telle une petite souris, au fond de la classe; plus de courrier ni de petits cadeaux hebdomadaires, plus d'improvisations plastiques à quatre ou six mains derrière les murs de cagettes : tout cela me manque déjà. Mais ces six mois ont été une expérience humaine et artistique unique que je garderai en moi comme un trésor.
Merci les enfants, merci les profs, et merci Caroline !
Je termine sur cette image de cyclone, créée avec Khaled : qui sait quelle tempête emportera les cabanes et leurs habitants l'année prochaine…
Bye Bye Géraldine!! Reviens-nous voir dès que possible...
RépondreSupprimer